Une année s’est déjà écoulée pour Alice Dalle au sein d’ALOÏS. Elle remplit ses missions d’auxiliaire de vie avec beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme. Et depuis quelques mois, elle a rejoint l’équipe des astreintes. Découvrons ensemble son parcours…
Dans la famille d’Alice, beaucoup sont des travailleurs sociaux : sa grand-mère garde des enfants, sa mère aide des personnes âgées, son frère est auxiliaire de vie et son cousin directeur de centre de loisirs… Pour Alice, c’est à l’adolescence, aux côtés de sa grand-mère tombée malade, qu’elle commence à prendre conscience de ses aptitudes à répondre aux besoins d’une personne fragilisée. « Je cherchais à aider les autres sans attendre forcément en retour. », précise-t-elle.
Après un bac pro Services Aux Personnes et Aux Territoires (SAPAT), elle travaille pendant trois ans dans un centre d’hébergement pour sans-abris à Libourne. Elle met à profit ses connaissances acquises en formation et se heurte à la dure réalité du terrain. Elle accueille et prend soin de personnes en grande précarité : sans domicile fixe, femmes battues, anciens détenus… Elle essaie de ne pas trop se laisser atteindre par les difficiles témoignages, d’éviter de nourrir un sentiment de culpabilité et à apprendre à « couper après le travail » pour préserver sa vie privée. Néanmoins, après cette riche expérience, elle a envie d’évoluer dans un autre environnement et profite de son installation à Villenave d’Ornon avec son compagnon, pour postuler chez AloÏs.
Une fois recrutée et formée, Alice débute rapidement comme auxiliaire de vie en journée pour s’occuper de quelques bénéficiaires sélectionnés, avec un quotidien bien rythmé. Elle apprécie le relationnel tissé avec les personnes qu’elle visite régulièrement, en respectant leurs habitudes, en créant des repères et en restant à leur écoute. Elle trouve aussi très intéressantes les rencontres avec ses collègues pour exprimer des problématiques et trouver collectivement des solutions. Elles partagent astuces et bonnes pratiques pour adapter leurs actions et continuer à faire preuve de bienveillance.
Depuis le mois de mai, Alice exerce les mêmes responsabilités mais en tant qu’auxiliaire sur le pool de remplacement. Avec un planning beaucoup plus flexible qu’elle découvre du jour au lendemain, elle organise différemment ses interventions de 8h à 20h, y compris 2 week-ends par mois. Elle prend beaucoup de plaisir à revoir ponctuellement les bénéficiaires dont elle s’occupait précédemment, mais aussi à faire la connaissance de nouvelles personnes. « Je dois connaitre à peu près tous les bénéficiaires d’ALOÏS, à présent ! », se réjouit-elle avec fierté. Très consciencieuse, elle aime arriver un peu en avance devant le domicile de la personne, lire avec soin sa fiche en buvant un café dans sa voiture, se remémorer l’environnement de travail du jour et préparer ses tâches. « J’ai la chance d’avoir une très bonne mémoire et de pouvoir m’adapter rapidement au contexte proposé ! Je parle beaucoup avec la personne visitée pour m’assurer de lui rendre service. C’est naturel ! S’il est prévu de faire les vitres alors que la personne souhaite se promener, je vais laisser mon chiffon et l’accompagner faire un petit tour. », explique Alice avec entrain. Elle en aurait de nombreuses anecdotes à raconter ! Comme ce jour où elle s’est retrouvée seule avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, assise à table dès 10h du matin, faisant le décompte des minutes jusqu’à midi, l’heure tant attendue du déjeuner. Elle a profité de cette situation inattendue pour encourager l’élocution de la personne, transformant ces deux longues heures en exercice d’articulation.
Cette vraie professionnelle au riche parcours sait donc user de patience, de créativité, d’empathie à l’égard des personnes qui lui sont confiées. Alice avoue s’enrichir à leur contact et ne jamais s’ennuyer en leur compagnie. C’est pour elle bien plus qu’un métier, une vocation !