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29-02-2024

Ergothérapeute : facilitatrice du quotidien

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Après presque un an chez ALOÏS, Noëmie Savarieau nous livre son retour d’expérience.

 

Férue de course à pied et de randonnées, au bord de l’Océan ou en pleine nature, Noëmie renonce pourtant à devenir professeur de sport. Après avoir découvert le handiski dans les Pyrénées, elle se projette davantage dans une carrière paramédicale. Originaire de Vendée, elle part alors à Paris suivre des études pendant 3 ans en ergothérapie et obtient son diplôme d’État en juin 2017.

Elle exerce ensuite au sein des Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) et Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) dans le 12e arrondissement. Pendant un an, elle suit des patients, victimes d’accidents, pour faciliter le retour chez eux après une hospitalisation. En collaboration avec d’autres professionnels de santé, elle aide à la mise en place du processus de réhabilitation au domicile (rééducation, prise en charge, mobilité…). Après cette première expérience enrichissante, elle passe plus de quatre ans dans un service Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) gériatrique. Elle contribue ainsi à réduire les conséquences de séquelles ou de limitations de capacité et à soutenir la réinsertion sociale de personnes âgées, pour maintenir leur autonomie à domicile.

Loin du tumulte de la Capitale, elle arrive à Bordeaux en février 2023 pour changer de vie ! À cette occasion, elle répond à une offre d’emploi d’ALOÏS. Quelques jours plus tard, elle intègre l’entreprise avec plaisir. Elle assure donc trois missions : l’adaptabilité au domicile, l’animation des formations et le bon déroulement des transmissions. Elle met alors à profit toutes ses compétences d’ergothérapeute. Après la lecture de la définition officielle de sa fonction par l’Association Nationale Française des Ergothérapeutes (ANFE), Noëmie finit par résumer : « Bref, il s’agit de faciliter le quotidien de la personne fragilisée, dans l’ensemble de ses activités. »

Avec l’aide des coordinatrices et des auxiliaires de vie, notre trentenaire se rend au domicile des bénéficiaires (rendez-vous en équipe, puis individuel) pour évaluer la situation. Elle peut ensuite transmettre ses préconisations pour optimiser le processus et mettre en place des mesures adaptées, en concertation avec les autres intervenants, comme recommander un équipement pour gagner en confort ou un nouvel aménagement du domicile pour améliorer la mobilité. Ces moments d’échange entre bénéficiaires et équipes opérationnelles sont toujours intéressants. « C’est indispensable de définir les besoins, d’identifier les contraintes et d’anticiper les risques. Tout ça aide aussi la personne fragilisée à passer l’étape d’acceptation. », précise Noëmie. Elle se souvient de la joie d’un monsieur, alité depuis très longtemps qui a pu se rendre seul au marché grâce à un fauteuil électrique. Même si la mise en place est longue, les résultats réels sont quantifiables sur le long terme et la satisfaction d’avoir contribué à améliorer le quotidien d’une personne fragilisée est grande.

L’accompagnement des équipes à monter en compétence est aussi galvanisant : partage de connaissances et de bonnes pratiques, sécurité du bénéficiaire et de l’intervenant (voir programme de formations)… Les rencontres professionnelles plus informelles, basées sur le volontariat (10 pers. max.) permettent aussi de dépasser les zones de confort et de découvrir des méthodes douces, alternatives, complémentaires des soins conventionnels. Les collaborateurs apprennent à se connaitre (équipes support, jour, nuit), s’entraident, trouvent ensemble des solutions.

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