Contact
10-09-2020

Profession photographe

Partager

Fidèle partenaire d’ALOÏS depuis 2015, Laurent Wangermez participe à chacun de nos événements trimestriels. Discret mais attentif, il se fond dans le décor et nous livre une formidable galerie de portraits sensibles de ceux qui font la richesse d’ALOÏS.

Depuis quand êtes-vous photographe ?
Depuis 1986, après 3 années à L’École Technologique de Photographie et d’Audiovisuel de Toulouse. J’ai eu la chance de me retrouver par hasard chauffeur de safari (photo) au Kenya pendant six mois, de suivre un cirque italien pendant un an, de réaliser une série de reportages au Niger, Burkina et Mauritanie pour un Tour Operator… Des moments magiques. J’ai ensuite rejoint une agence de photographes à Bordeaux en 1994 avant de me lancer seul en 2001.

Quel type de photos faites-vous ?
C’est assez varié, beaucoup de reportages pour des collectivités locales, de l’illustration pour des châteaux et vignobles, de l’industriel, de l’architecture…

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
C’est justement la variété des sujets, les rencontres avec des personnes de tous les milieux, la découverte de sujets dont je n’avais pas connaissance juste à côté de chez nous.

Quels sont vos autres clients ?
La majorité de mes commandes provient d’agences de communication, après j’ai des contacts directs avec des châteaux viticoles, le magazine La Vigne, des offices de tourisme, des hôtels, Sciences Po Bordeaux, des artisans-boulangers, des maroquiniers…

Parlez nous de votre travail avec Aloïs.
Je travaille avec ALOÏS depuis avril 2015. J’avais un peu d’appréhension avant le premier reportage. C’est toujours le cas quand je découvre un milieu que je ne connais pas, ce fut pareil pour mon travail dans les prisons. Quand on ne connaît pas les personnes, on les stigmatise. Et puis dès le deuxième événement, je n’ai plus fait de différence, je me suis senti très à l’aise avec les gens. Je suis là pour capturer des instantanés de vie et c’est un vrai plaisir de participer aux événements organisés par Aloïs.

Quel moment vous a le plus touché dans les événements que vous avez couverts ?
Sans doute ma première rencontre avec les bénéficiaires en décembre 2015 à Darwin…
Et je garde un excellent souvenir de l’ambiance au Magasin général et des séances de massage en mars 2019.

Quelle personnalité vous a le plus touché chez les bénéficiaires ?
Je dirais l’homme au chapeau ! Je ne fais que passer, dans l’ombre, et je ne connais malheureusement pas toujours les prénoms des visages que je croise 😉

Quels sont vos projets à venir ?
Je suis en train de réaliser une série de reportages en milieu carcéral, une commande de l’ANPAA (association qui œuvre contre les addictions), en vue de mettre en place des expositions et pourquoi pas un livre.

Que feriez-vous si vous n’étiez pas photographe ?
Astronaute. Bon, ce n’est pas gagné !

Découvrez le travail de Laurent sur son site.

Retour au journal